La réponse première est assez simple : tout le monde !
Mais avant de les citer plus spécifiquement, revenons à une notion fondamentale qui constitue l’un des piliers de notre société :
Le groupe.
Zéparti !
Du groupe à l’équipe : l’importance d’être intégré aux réflexions collectives
Qu’il soit formel ou informel, d’appartenance ou de référence… le groupe, pour être qualifié en tant que tel, rassemble un certain nombre de caractéristiques. Il doit impliquer notamment :
Des humains (🙃) qu’on appelle des membres
Du lien / des relations ces membres qui s’inscrivent dans un contexte (social, amical, sociétal ou familial)
Des interactions induites par les relations avec les membres)
Des intérêts ou objectifs commun
Une organisation / structuration
Dans la sphère professionnelle, on parle de groupe formel d’appartenance.
Nous on préfère dire équipe 😉
Et c’est de cette notion d’équipe (et de collaboration) que partent nos réflexions sur la conduite d’un projet QVCT.
Cette notion porte un nom : la réflexivité collective (ou l’art subtil de bosser ensemble !)
L’approche est efficace car optimale sur le plan organisationnel.
Pourquoi ?
Tout simplement car elle permet de capitaliser intelligemment sur :
➡️ La pluralité des profils et des perspectives des membres de l’équipe
➡️ Le partage d’information, qui favorise la communication et la transparence
➡️ Le suivi et l’évaluation qui permet de suivre et analyser plus globalement les performances
➡️ L’engagement et l’implication des équipes à porter l’amélioration collectivement
En résumé : On se sent représenté, on s’exprime, on s’écoute, on discute et c’est ainsi qu’on avance !
Membres et acteurs : quelle différence ?
C’est désormais clair : Une démarche QVCT constitue un projet d’équipe qui concerne l’ensemble des collaborateurices et doit être porté par la direction et ce, quelque soit la taille de l’entreprise.
Et bien que tous les membres soient impliqués, tous ne peuvent pas être acteurs actifs au risque de générer un chaos organisationnel ! Ils doivent toutefois être représentés par des personnes ciblées et des entités spécifiques sur ces questions là. C’est aussi par cette représentation que se traduit leur engagement.
Ces personnes forment ce que l’on appelle un groupe projet (ou Comité de Pilotage QVCT selon les structures).
Les acteurs essentiels à la démarche QVCT
On distingue deux étapes distinctes dans la conduite d’une telle démarche : le pilotage (initiation du projet) et l’accompagnement du changement (mise en oeuvre et pérennisation).
🔎 En phase de pilotage, on doit réunir des membres permanents du groupe projet.
La direction doit porter : ➡️ L’initiation de la démarche ➡️ La validation des actions et budgets alloués ➡️ La promotion de la démarche
Les managers (et ou collaborateurs), qui endossent un rôle de référents QVCT : ➡️ Désignent les membres du groupe projet (ou COPIL) ➡️ Pilotent le projet ➡️ Assure la négociation de l’accord ➡️ Deviennent porteurs et garants de l’accord QVCT
Le service RH qui : ➡️ Rapporte les données diagnostiques ➡️ Fait le lien entre les parties prenantes internes et externes
Les instances représentatives du personnel (membres du CSE, CSSCT / DS) ou si TPE un collaborateur mandaté qui : ➡️ Portent la parole des salariés ➡️ Négocient l’accord ➡️ Font le lien avec leur instance
🔎 En phase de mise en oeuvre, on crée des groupes de travail (à partir des éléments collectés à l’issue des diagnostics) qui proposent des actions concrètes à suivre et à évaluer. Si la structure le souhaite ou l’intègre dans ses actions, elle peut également saisir des partenaires extérieurs pour se faire accompagner, conseiller et former dans la formalisation et la mise en oeuvre des actions et éléments de la démarche (SPST, AGEFIPH, OETH, CARSAT, consultants extérieurs, préventeurs de l’ARACT, médecine du travail, etc.)
Pour le reste, “y a plus qu’à” comme ils disent !
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